Un vivant qui passe
Réalisation | Claude Lanzmann |
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Scénario | Claude Lanzmann |
Sociétés de production |
La Sept-Arte Les Films Aleph MTM Cineteve |
Pays de production |
France Allemagne |
Genre | Documentaire |
Durée | 65 minutes |
Sortie | 1999 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Un vivant qui passe est un film français de Claude Lanzmann sorti en 1997.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Filmé pendant le tournage du film Shoah, il s'agit du témoignage de Maurice Rossel, délégué du Comité international de la Croix-Rouge, qui put se rendre en 1943 au camp d'extermination d'Auschwitz et en 1944 à Theresienstadt, présenté comme un camp modèle par les nazis[1],[2].
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre : Un vivant qui passe
- Réalisation : Claude Lanzmann
- Scénario : Claude Lanzmann
- Photographie : Dominique Chapuis et William Lubtchansky
- Montage : Sabine Mamou
- Assistant monteur : Michael Rosenfeld
- Production : Claude Lanzmann
- Société de production : La Sept-Arte, Les Films Aleph et MTM Cineteve
- Pays : France et Allemagne
- Genre : Documentaire
- Durée : 65 minutes
- Dates de sortie :
Distribution
[modifier | modifier le code]Réception
[modifier | modifier le code]Le film sort en France en 1997, au moment du procès de Maurice Papon. Paul Fontaines, dans Les Inrocks, salue « un film sur l’antisémitisme ordinaire, un film sur la difficulté d’être témoin de l’Histoire quand on a été victime de son propre aveuglement »[3].
En Suisse, le film n'est initialement pas diffusé. Une présentation en est cependant réalisée en mai 2008 à la Cinémathèque suisse ; à cette occasion, Alain Freudiger analyse l'œuvre dans le contexte de la tradition de neutralité - et peut-être d'indifférence - helvétique[4],[5].
Adaptations au théâtre
[modifier | modifier le code]Le film fait l'objet de plusieurs adaptations au théâtre. En 2021, Éric Didry met en scène aux Célestins à Lyon une version à deux voix avec Nicolas Bouchaud et Frédéric Noailles[6], tandis que Sami Frey présente une lecture au théâtre de l'Atelier à Paris[7],[8].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Un vivant qui passe : Auschwitz 1943 - Theresienstadt 1944, éd. Mille et une nuits, Paris, 1997, 62 pages.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Daniel Palmieri, « Voir ou ne pas voir Theresienstadt ? A propos de la visite du Comité international de la Croix-Rouge du 23 juin 1944 », sur Cross-Files | ICRC Archives, audiovisual and library, (consulté le )
- « Un témoin aveugle », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Paul Fontaines. Un vivant qui passe. Les Inrocks, 12 novembre 1997. Lire en ligne
- Alain Freudiger. La place de l'Helvète. Considérations sur Un vivant qui passe. Décadrages 2008, n°12, pp. 77-84. Lire en ligne
- Thierry Sartoretti, « "Un vivant qui passe", ce délégué du CICR qui n'a pas vu l'extermination des Juifs », sur rts.ch, (consulté le )
- Manuel Piolat Soleymat. Un Vivant qui passe d’après Claude Lanzmann, mise en scène d’Éric Didry. La Terrasse, 27 septembre 2021. Lire en ligne
- Anthony Palou. Au Théâtre de l'Atelier, Sami Frey donne sa voix au vivant qui passe. Le Figaro, 4 octobre 2021. Lire en ligne
- Catherine Robert. Un vivant qui passe. La Terrasse, 6 octobre 2021, p.15.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Deux clés pour comprendre l’œuvre de Lanzmann. Un Vivant qui passe - Sobibor, 14 octobre 1943, 16 heures, Cahiers du cinéma
- [PDF] Fiche pédagogique sur le film