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Saint-Chabrais

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Saint-Chabrais
Saint-Chabrais
Le bourg de Saint-Chabrais.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Aubusson
Intercommunalité Communauté de communes Marche et Combraille en Aquitaine
Maire
Mandat
Patrice Morançais
2020-2026
Code postal 23130
Code commune 23185
Démographie
Gentilé Caprésiens, Caprésiennes
Population
municipale
306 hab. (2021 en évolution de −0,97 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 07′ 57″ nord, 2° 12′ 19″ est
Altitude Min. 389 m
Max. 542 m
Superficie 24,94 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Gouzon
Législatives Circonscription unique
Localisation
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Saint-Chabrais
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Saint-Chabrais

Saint-Chabrais est une commune française située dans le département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie

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Généralités

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Dans la moitié orientale du département de la Creuse, la commune de Saint-Chabrais s'étend sur 24,94 km2. Elle est arrosée par plusieurs affluents de la Voueize, dont le principal est l'Étang Pinaud (également appelé Rebeyrette dans sa partie amont).

L'altitude minimale avec 389 mètres se trouve localisée au nord, là où le ruisseau des Planches de Mollas quitte la commune et entre sur celle de Pierrefitte. L'altitude maximale avec 542 mètres est située à l'extrême sud-ouest, en limite de la commune de Chénérailles.

Moins d'un kilomètre à l'est de la route départementale (RD) 997, le bourg de Saint-Chabrais est situé, en distances orthodromiques, vingt kilomètres au nord d'Aubusson, la sous-préfecture, et vingt-six kilomètres à l'est-sud-est de Guéret, la préfecture.

Le territoire communal est également desservi par les RD 4, 55, 65, 84 et 990, cette dernière marquant très brièvement la limite sud de la commune.

Communes limitrophes

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Saint-Chabrais est limitrophe de sept autres communes. À l'est, son territoire est distant de 450 mètres de celui de Saint-Loup.


Historiquement, la commune est exposée à un climat montagnard[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 919 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Aubusson à 20 km à vol d'oiseau[4], est de 10,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 939,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[8].

Aucune aire protégée ne concerne le territoire communal[9]

Réseau Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1].

Aucun site Natura 2000 n'a été défini sur la commune[11].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Carte de la ZNIEFF de type 1 sur Saint-Chabrais (en vert à l'extrémité ouest et au sud de l'étang de Pinaud).

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

En 2022, une ZNIEFF est recensée sur la commune d’après l'INPN[12].

Le site « Étang Pinaud » est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1[Note 2] située principalement dans le nord-ouest du territoire de Saint-Julien-le-Châtel, et très partiellement sur ceux de Pierrefitte (trois hectares et demi en rive nord-ouest) et Saint-Chabrais (douze hectares principalement sur les rives ouest et sud) ; il englobe l'étang de Pinaud proprement dit dans son intégralité et ses rives, ainsi que la vallée du ruisseau de Rebeyrette, sur les 600 mètres en amont de l’étang[Note 3],[13].

Bien que limitée à une superficie de moins d'un kilomètre carré, cette ZNIEFF présente une diversité biologique importante avec 63 espèces animales recensées (une libellule et 62 oiseaux), dont douze espèces déterminantes d'oiseaux, ainsi que 74 espèces végétales dont une déterminante[14].

Au , Saint-Chabrais est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[15]. Elle est située hors unité urbaine[16] et hors attraction des villes[17],[18].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (94,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (67 %), zones agricoles hétérogènes (27,2 %), forêts (4,9 %), eaux continentales[Note 4] (0,8 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Saint-Chabrais est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Chabrais.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 30,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (33,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 250 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 62 sont en aléa moyen ou fort, soit 25 %, à comparer aux 25 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[20].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Chabrais est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[24].

Politique et administration

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La mairie en 2018.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 2001 En cours Patrice Morançais UMP-LR Fonctionnaire
Conseiller général du canton de Chénérailles (2010-2015)
Conseiller départemental du canton de Gouzon (depuis 2015)

Démographie

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Carte postale du village vers 1920.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

En 2021, la commune comptait 306 habitants[Note 5], en évolution de −0,97 % par rapport à 2015 (Creuse : −3,87 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9177851 1331 2021 1861 2221 2351 2751 235
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2001 1511 1391 1791 2031 1021 1121 1171 062
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 054969921797800782709673607
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
564537469399379335330318297
2021 - - - - - - - -
306--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[10].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Selon les cartes du Géoportail, il s'agit du ruisseau de Rebeyrette alors que le Sandre considère que c'est le cours supérieur du ruisseau de l'Étang Pinaud.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Chabrais et Aubusson », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Aubusson_sapc » (commune d'Aubusson) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Aubusson_sapc » (commune d'Aubusson) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Les espaces protégés. », sur le site de l'INPN (consulté le ).
  9. « Liste des espaces protégés sur la commune de Saint-Chabrais », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  11. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Chabrais », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Chabrais », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « Carte de la ZNIEFF de l'étang Pinaud (en vert foncé) » sur Géoportail., consulté le .
  14. [PDF] Espaces Naturels du Limousin, L. Chabrol, Étang Pinaud - (Identifiant national 740006172), INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  15. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  16. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Chabrais », sur Géorisques (consulté le ).
  21. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  23. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Chabrais », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  24. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. « Château d'Etangsanne », notice no PA00100150, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 23 mai 2019.
  30. Église Saint-Caprais, Observatoire du patrimoine religieux, consulté le 24 mai 2019.

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Articles connexes

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Liens externes

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