La région n'a pas de frontière nationale. Les cantons limitrophes sont Berne, Argovie, Zurich, Saint-Gall, Glaris, Grisons, Tessin et Valais. Les six cantons que forment la Suisse centrale comptent 174 communes. Région rurale, elle compte tout de même deux agglomérations de plus de 100 000 habitants : Lucerne et Zoug.
Le fédéralisme suisse donne une très large autonomie aux cantons. Le pouvoir législatif est exercé par le Kantonsrat à Lucerne, Obwald, Schwytz et Zoug; il se nomme Landrat dans les cantons de Nidwald et d'Uri. L'exécutif est en main du Regierungsrat composé de 7 membres (5 membres à Lucerne et Obwald), les conseillers d'État.
Rurale, la Suisse centrale offre néanmoins des conditions favorables aux secteurs secondaire et tertiaire avec une fiscalité avantageuse, la proximité de l'agglomération zurichoise et la présence de l'axe de communication du Gothard. Le commerce de gros et de détail est prépondérant, la technologie de pointe se développe et les sociétés commerciales s'installent à Zoug. Activité touristique à Lucerne.
La Suisse centrale est restée catholique après la réforme. Les abbayes d'Engelberg ou d'Einsiedeln sont depuis le Moyen Âge des lieux d'enseignement, les Jésuites fondent le collège de Lucerne. L'enseignement catholique persiste au delà de la guerre du Sonderbund et de l'interdiction des jésuites dès 1848. La faculté de théologie de Lucerne, réputée, est le cœur de ce qui devient l'université de Lucerne.
Le plan d'eau du Rotsee est le théâtre d'épreuves internationales d'aviron. En athlétisme, le marathon de Lucerne est l'un des plus important du pays. La région dispose des infrastructures permettant les sports d'hiver ou la randonnée.
Abbayes, églises, ponts, gares ou salles de concert : la région offre de nombreux joyaux d'architecture, tant anciens que modernes. Lucerne est un lieu de festivals et rencontres musicales tout au long de l'année, notamment au palais de la culture et des congrès. La tradition du carnaval est vivace à Lucerne. Les musées témoignent de l'histoire de la fondation du pays ou de l'importance des transports.
Elle opposa les troupes autrichiennes menées par Léopold III de Habsbourg, qui sera tué dans la bataille, et celles de Lucerne appuyées par des éléments provenant d'Uri, Schwytz et d'Unterwald. De nombreux nobles alsaciens qui combattirent sous la bannière des Habsbourg furent tués lors de cette bataille. On chiffre ce nombre de tués à 15% de la noblesse alsacienne.
Elle est considérée comme l'une des batailles majeures permettant à la confédération suisse naissante de s'affranchir des prétentions des Habsbourg.
Selon la légende, Arnold de Winkelried, en se sacrifiant, aurait permis aux confédérés de percer les lignes ennemies, leur assurant ainsi la victoire.