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Isidore Kargeman

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Isidore Kargeman
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 10 ans)
OświęcimVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités

Isidore Kargeman[1] ( à Paris 12e - à Auschwitz) est un des 44 enfants d'Izieu arrêtés lors de la Rafle du , déporté dans le convoi no 71, en date du , du Camp de Drancy vers Auschwitz, où il est assassiné à son arrivée. Il a 10 ans.

Isidore Kargeman est né le , dans le 12e arrondissement de Paris[2],[3],[4] . Ses parents Szloma (Salomon) Kargeman et Sonia Kargeman (née Siderska) sont nés à Grodno, en Biélorussie. Ils sont déportés en 1942 du camp de Drancy vers Auschwitz, son père, par le convoi no 2, en date du 22 juin 1942 et sa mère par le convoi no 26, en date du 31 juillet 1942[5],[6].

 son arrivée à Izieu, Isidore Kargeman est un orphelin.

Samuel Pintel, un des enfants d'Izieu, qui avait quitté la colonie avant la rafle, se souvient d'Isidore Kargeman, son voisin de table dans la salle de classe. Il parle du dessin d'Isidore Kargeman: le professeur Nimbus avec un bouquet de fleurs avec des compliments rédigés à la demande de l'institutrice, à l'occasion de l'anniversaire de la directrice de la Maison d'Izieu, Sabine Zlatin, le [7].

Isidore Kargeman est arrêté avec les 43 autres enfants d'Izieu le et déporté par le convoi no 71, en date , du Camp de Drancy vers Auschwitz. Il est assassiné à son arrivée le . Il a 10 ans.

Il fait partie des personnes concernées par l'arrêté du du Ministère des anciens combattants et victimes de guerre, portant apposition de la mention "Mort en déportation" sur leur acte de décès[8],[9].

Références

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  1. On trouve aussi l'orthographe Isidor Kargeman : Mémoire de la Déportation dans l'Ain (1939-1945), « Mémorial départemental de Nantua : Isidor Kargeman » (Fiche déporté), sur www.memoire-deportation-ain.fr (consulté le ).
  2. Déporté-e-s de Lyon et sa région, « Histoire des jeunes victimes juives de la Shoah : Isidore Kargeman » (Biographie), sur www.deportesdelyon.fr (consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  3. (en) Serge Klarsfeld, French children of the Holocaust : A memorial, (1re éd. 1998), 1881 p. (ISBN 9780814726624, OCLC 723054555, lire en ligne), « Isidore Kargeman », p. 832.
  4. Serge Klarsfeld et Jean-Pierre Stroweis, « Le Mémorial de la Déportation des Juifs de France - en ligne : Fiche de Kargeman Isidore » (consulté le ).
  5. Serge Klarsfeld et Jean-Pierre Stroweis, « Le Mémorial de la Déportation des Juifs de France - en ligne : Fiche de Kargeman Szlama » (consulté le ).
  6. Serge Klarsfeld et Jean-Pierre Stroweis, « Le Mémorial de la Déportation des Juifs de France - en ligne : Fiche de Kargeman Sonia » (consulté le ).
  7. Samuel Pintel et sa dette de mémoire envers les enfants d'Izieu. 2 février 2014.
  8. Ministère des anciens combattants et victimes de guerre, « Arrêté du 1er mars 1994 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes de décès : Kargeman (Isidore) » [PDF], Journal officiel de la République française, (consulté le ), p. 5294.
  9. Légifrance, « Arrêté du 1er mars 1994 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur les actes de décès : Kargeman (Isidore) », sur www.legifrance.gouv.fr, Journal officiel de la République française, (consulté le ).

Articles connexes

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