Aller au contenu

Faramans (Ain)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Faramans
Faramans (Ain)
La mairie de Faramans en mai 2020.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Belley
Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine de l'Ain
Maire
Mandat
Gérard Brochier
2020-2026
Code postal 01800
Code commune 01156
Démographie
Gentilé Faramandards
Population
municipale
877 hab. (2021 en évolution de +10,04 % par rapport à 2015)
Densité 78 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 54′ 11″ nord, 5° 07′ 38″ est
Altitude Min. 255 m
Max. 306 m
Superficie 11,22 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Meximieux
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Faramans
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Faramans
Géolocalisation sur la carte : Ain
Voir sur la carte topographique de l'Ain
Faramans
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Faramans
Liens
Site web commune-faramans.fr

Faramans est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes et appartient à l'aire urbaine de Lyon. La commune se situe à 33 km du centre de Lyon, 4 km de Pérouges et 6 km de Meximieux.

Les habitants de Faramans s'appellent les Faramandards.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Faramans se situe dans la région naturelle de la Côtière limitrophe du plateau de la Dombes.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 018 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ambérieu », sur la commune de Château-Gaillard à 16 km à vol d'oiseau[3], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 117,5 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Au , Faramans est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 397 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[9],[10].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (72,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52 %), forêts (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (18,5 %), eaux continentales[Note 2] (6,5 %), zones urbanisées (4,1 %)[11].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Marcel Julien dit Marlien, alors à la tête du camp Didier est abattu par les Allemands, à Faramans, le en marge de la bataille de Meximieux. Au lieu-dit le Vessu, une stèle commémore Marcel Julien et René Vittoz tandis qu'une seconde stèle située à proximité est placée sur le lieu de mort de Marcel Julien[12].

Fief possédé, en 1440, par Étienne de Bussy, dont la fille Marguerite de Bussy le porta en mariage à Guillaume de Lyobard, châtelain de Pérouges, lequel le vendit, le , à Guigues de la Palud, au prix de 800 florins d'or.

Jean-Philibert de la Palud, petit-fils de Guigues, le légua, en 1527, à Adrien Vignier, écuyer, qui le céda à Amand de Pigna, bourgeois de Bourg-en-Bresse, dans la famille duquel il resta jusqu'à Georges de Pigna, décédé en 1645, sans laisser d'enfant. Marie de Ferrière, sa veuve, recueillit sa succession et transmit le fief de la Botte à François de Belly, seigneur des Échelles. Philiberte de Belly, fille unique de François de Belly, n'ayant eu aucun enfant de François de Motion, son mari, le donna à Jean-Baptiste Girard, son neveu (1696), dont la petite-fille, Geneviève Girard, le porta en dot, vers 1760, à Claude Clunet, d'Ambérieux-en-Dombes.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2008 André Rubat   Réélu en 2001
2008 2014 Andrée Bozon    
2014 En cours Gérard Brochier SE Exploitant agricole

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].

En 2021, la commune comptait 877 habitants[Note 3], en évolution de +10,04 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
283297271277316320332371415
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
425412394362375391401423393
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
393360347328326308311304290
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
265283315388482592635647772
2018 2021 - - - - - - -
810877-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Église Saint-Vincent romane reconstruite au XIXe siècle.
  • Chapelle funéraire de la famille Darmon.
  • La stèle à Marcel Julien et René Vittoz du Camp Didier ainsi que celle située sur le lieu de la mort de Marcel Julien.
  • Le monument aux morts.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Émile Derrias, patron de l'épicerie du village. Il a tourné dans une publicité télévisée pour le fromage St Môret dans les années 1990. Le spot tourné dans la cité médiévale de Pérouges voyait un Monsieur Hulard (Émile Derrias) acheter son fromage au camion itinérant garé sur la place du village[17].

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Faramans et Château-Gaillard », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Ambérieu », sur la commune de Château-Gaillard - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Ambérieu », sur la commune de Château-Gaillard - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  8. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. « Julien Marcel, Marius - Maitron », sur fusilles-40-44.maitron.fr (consulté le ).
  13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  17. Thierry Giron, « Monsieur Saint Môret : c'était lui ! », Bugey-Côtière, no 1201,‎ , p. 24

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Meximieux : Meximieux, Bourg-Saint-Christophe, Charnoz, Faramans, Joyeux, Le Montellier, Pérouges, Rignieux-le-Franc, Saint-Éloi, Saint-Jean-de-Niost, Saint-Maurice-de-Gourdans, Villieu-Loyes-Mollon, Société d'histoire et d'archéologie de la Plaine de l'Ain, , 306 p. (ISBN 978-2907656320)

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]