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Jules Berry

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Jules Berry
Description de cette image, également commentée ci-après
Jules Berry en 1937 (Star Presse).
Nom de naissance Marie Louis Jules Paufichet
Naissance
Poitiers, Vienne (France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 68 ans)
Paris (France)
Profession Acteur
Films notables Le Crime de Monsieur Lange
Le jour se lève
Les Visiteurs du soir

Jules Paufichet, dit Jules Berry, est un acteur français, né le à Poitiers et mort le dans le 14e arrondissement de Paris. Alternant les rôles de personnages perfides avec les comédies plus légères, on peut noter parmi les films les plus célèbres, Le Crime de Monsieur Lange de Jean Renoir, Les Visiteurs du soir et Le Jour se lève réalisés par Marcel Carné. La faconde, la gestuelle et l'attitude désinvolte de l'acteur influence ses successeurs comme, notamment, Jean-Paul Belmondo[1].

Marie Louis Jules Paufichet, de son nom complet, est né de parents quincailliers installés dans le Poitou. Il a deux frères. La famille s'installe en 1888 à Paris[2] où Jules effectue ses études au lycée Louis-le-Grand puis est diplômé de l'école d'architecture de l'École des beaux-arts.

Le théâtre

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Au cours de ses études, il se découvre une grande attirance pour le théâtre. Il est engagé par le théâtre Antoine, après une audition, pour jouer La Mort du duc d'Enghien de Léon Hennique ainsi que Le Perroquet vert d'Arthur Schnitzler. Plus tard, il se produit au théâtre de l'Ambigu et à l'Athénée. Lors d'une tournée à Lyon, il est remarqué par Jean-François Ponson qui l'engage pour douze ans au théâtre des Galeries Saint-Hubert à Bruxelles. Le public bruxellois lui réserve un très bon accueil. Sur cette scène, il joue notamment Le Mariage de Mademoiselle Beulemans. Par la suite, il crée une trentaine de pièces à succès de Marcel Achard, Alfred Savoir, Louis Verneuil et Roger Ferdinand.

Il se lance dans le cinéma muet en 1911 avec Olivier Cromwell d'Henri Desfontaines, puis dans le parlant en 1931 avec Mon cœur et ses millions, aux côtés de Suzy Prim. Au total, il jouera dans 96 films parlants et 6 films muets où le pire côtoie le meilleur.

Jules Berry en 1925, photographié par Henri Manuel.

Jules Berry incarne la grandiloquence, l'extravagance, le fantasque dont au cinéma notamment, l'acteur Pierre Brasseur incarne le digne héritier. Il est l'un des plus grands acteurs du cinéma français[3]. Parmi ses meilleurs films, notons Le Crime de Monsieur Lange de Jean Renoir, Les Visiteurs du soir de Marcel Carné où il sera admirable dans le rôle du diable, Le Jour se lève du même réalisateur, Le Voyageur de la Toussaint de Louis Daquin, Baccara d'Yves Mirande, 27, rue de la Paix de Richard Pottier et l'Habit vert de Roger Richebé. Il met un terme à sa carrière cinématographique en 1951 pour interpréter les textes de Jacques Prévert.

Vie privée

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Jules Berry vit des liaisons successives avec les actrices Jane Marken, Suzy Prim et Josseline Gaël[4] avec laquelle il a une fille nommée Michelle, née en Août 1939.

Joueur compulsif, il a pour habitude de « flamber » tous ses cachets au casino et aux courses de chevaux[4].

En 1946, il ira témoigner pour Josseline Gaël dont il est séparé mais qui se trouve accusée de collaboration du fait de ses relations avec Antonin Saulnier, son amant et "Gueule Tordue". Il lui évitera sans doute une plus lourde condamnation.

En , admis à l'hôpital Broussais, il y meurt victime d'une crise cardiaque causée par son traitement contre les rhumatismes (on avait omis de lui dire de ne pas boire d'alcool avec le traitement). Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (division 80).

Tombe de Jules Berry (cimetière du Père Lachaise, division 80)

Filmographie

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Notes et références

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  1. https://teleobs.nouvelobs.com/actualites/20161004.OBS9344/belmondo-la-gueule-du-bonheur.html François Forestier : Belmondo, la gueule du bonheur. Le Nouvel Observateur. Publié le 9 octobre 2016, consulté le 19 juin 2024.
  2. Anthologie du cinéma, vol. 7, L’Avant-scène, 1973, p. 411.
  3. Historiens et géographes, no 388, p. 44.
  4. a et b Encyclopédie du cinéma

Bibliographie

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  • Olivier Barrot, Jules Berry, 1883-1951, collection Anthologie du cinéma, l'Avant-Scène, 1972 ; repris dans Anthologie du cinéma, tome VII, CIB - L'Avant-scène, 1973 (OCLC 490254850)
  • Henri Marc, Jules Berry : le joueur, Éditions France-Empire, 1988 (ISBN 2704805903)

Liens externes

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